Comment prévenir le cancer du col de l’utérus

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col utérus

Le cancer du col de l’utérus est lié au virus VPH (virus papillome humain) qui se transmet via les rapports sexuels. L’organisme élimine naturellement ce virus. Mais il arrive que l’infection par le VPH persiste. Le vaccin permet de se protéger du papillomavirus. Le dépistage est également essentiel. Voici tout ce que vous devez savoir pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

Vaccination contre le virus du papillome humain (VPH)

Le VPH est à l’origine de l’infection qui entraîne le cancer du col de l’utérus. Une infection persistante engendre des lésions localisées au niveau du col de l’utérus. Ce sont ces lésions qui évoluent en cancer. Quoi qu’il en soit, la prévention du cancer du col de l’utérus est possible.

Le VPH 16 et le VPH 18 sont les virus du papillome humain les plus impliqués dans le développement du cancer du col de l’utérus. Deux types de vaccins peuvent être administrés pour prévenir le cancer : le vaccin Cervarix et le vaccin Gardasil. Ils aident à se protéger contre le virus du papillome humain 16 et 18. Faites-vous vacciner et le plus important est de vacciner vos enfants. En effet, la vaccination est indispensable chez les jeunes filles à partir de 14 ans. Elle est plus efficace lorsque la jeune fille n’a pas encore été exposée au VPH.

Même si la vaccination est une solution efficace pour lutter contre l’infection au VPH, il ne faut pas négliger le dépistage du cancer du col de l’utérus. Le test de dépistage est essentiel, car l’infection liée au virus du papillome humain évolue lentement.

Dépistage du cancer du col de l’utérus

La vaccination ne se substitue pas au dépistage qui consiste en un frottis cervico vaginal. Toutes les femmes doivent effectuer cet examen gynécologique, malgré la vaccination contre les papillomavirus humains. Le frottis de dépistage est recommandé au début de la vie sexuelle jusqu’à l’âge de 65 ans. Vous devez effectuer cet examen une fois tous les deux ans. Les lésions relatives au virus du papillome humain se développent lentement. Ainsi, si deux premiers frottis donnent des résultats normaux, le dépistage peut être repris à intervalle de trois ans.

Un frottis de dépistage qui montre la présence de cellules anormales révèle une suspicion d’infection. Plusieurs cas sont possibles :

Infection par le VPH,

État précancéreux (dysplasie),

Cancer malpighien.

Vous n’avez rien à craindre si le frottis donne un résultat normal et que vous êtes vacciné.

Quelques informations essentielles à retenir

– Privilégiez des pratiques sexuelles plus raisonnables

L’infection par le virus du papillome humain est due généralement aux rapports sexuels. Dans ce cas, il est préférable d’éviter les relations sexuelles avec des personnes qui présentent des risques. Assurez-vous que votre partenaire n’a pas encore eu d’infection transmissible sexuellement. Pour éviter de prendre des risques, faites des rapports sexuels protégés. Mettez le condom avant le moindre contact génital peau sur peau.

– Ne négligez pas le dépistage

Prenez le temps de vous informer sur le dépistage du cancer du col de l’utérus. Même si vous vous sentez bien, faites l’examen pour être sûr que tout va bien. Un test Pap permet de détecter les éventuels changements anormaux au niveau du col de l’utérus.

– Arrêter de fumer

De nombreux cas de cancer sont liés au tabagisme. Il est peut-être temps d’arrêter cette mauvaise habitude qui augmente le risque de développer un état précancéreux. N’hésitez pas à vous faire aider pour mener à bien votre combat.

– Peut-être que vous présentez des risques de développer le cancer du col de l’utérus

Certaines personnes peuvent être atteintes facilement par le cancer du col de l’utérus que d’autres. Dans ce cas, pensez à consulter votre médecin pour connaître votre niveau de risque afin d’avoir l’esprit tranquille.

 

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